Une fois la porte close derrière eux Elenna déambula dans la pièce jaugeant les sculptures des mûrs, caressant même du bout des doigts un vase décoratif.
Les paroles d'Adamus résonnait dans la pièce telle une écho, la fête battait son plein de l'autre côté et derrière son masque, l'espionne fixait les fenêtres tout en buvant son vin.
Quand le silence fit son retour dans ce petit couloir, Elenna entreprit de répondre :
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Je suis moi aussi, heureuse de vous revoir mon ami, lançait-elle en souriant au mage.
Veuillez excusez mon entrer fracassante mais, lorsque j'ai rencontré votre... apprenti...Disons qu'il faut encore lui enseigner de ne pas user de sa magie contre n'importe qui.- Elenna se tourna de nouveau vers les jardins ou elle pouvait voir les torches des gardes en patrouille, un sourire enfantin s'afficha sur ses lèvres roses -
M'appelez servante devant les nobliaux étaient un stratagème ? Vous ignorez qu'aucun serviteur ne porte de masque ici ou même arbore les tenus de ma Dame ?L'elfe reprit une gorgé de sa délicieuse cuvé avant de se retourner de nouveau vers Adamus qui était toujours élégant en toute circonstance.
La main droite posé sur son corset rouge broder de fil d'orée, Elenna se mit face au mage.
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Rassurez-vous, ces nobliaux stupides vous prenez déjà pour un animal de foire, critiquait la jeune femme sans cacher un rictus mauvais. Elenna n'avait rien contre l'humain, mais plutôt contre les nobles enfin certain et leur racisme des elfes ou des mages. -
Mon interruption avait un but et vous le savez. Ainsi j'ai pus me montrer à vos côtés et nos ennemis commun sans prendront à moi avant vous, étant donner que je suis supposé vous tuer. Je préfère détourner leur attention de vous le temps que j'en élimine le plus gros. Voilà pourquoi je n'ai pas juger bon d'en parler à votre tou... apprenti, je n'ai confiance en personne et vous le savez mon ami.Elenna but d'un trait le reste de son verre oubliant ses bonnes manières et tous ses gestes surfait, peu lui importait car, elle en avait bien besoin.
Epoussetant son jupon, elle s'approcha un peu plus d'Adamus profitant d'imiter le même geste sur ses épaules, un réflexe qu'elle tenait de ses années d'esclavage sans doute.
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Mais ce n'est pas le plus important Adamus, finit-elle par dire d'une voix grave.
Un contrat est sur vous pour causer des ennuies à l'Impératrice, vous n'êtes qu'un pion en Orlaïs. En revanche a Tevinter... - Elenna rejoignit ses mains contre son ventre plat -
Alain veut votre mort, et il me l'a ordonné.I
L'elfe se réveilla à cause d'une eau bien fraiche, glacial. Ne pouvant retenir une toux car de l'eau était rentrer dans son nez elle leva les yeux et aperçut la flamme d'une chandelle.
Dans l'ombre de celle-ci se tenait un homme sur une chaise, jambe croisé et se tenant droit, elle put voir ses iris la fixer bien que le noir régnait dans la pièce.
- Bien dormi ? lançait l'humain tout en s'appuyant sur ses genoux dévoilant son visage dans la lumière chaude du feu.
Elenna ne s'étonna pas à revoir cette tignasse blonde, coiffé proprement en arrière. Celle-ci continuait dans une barbe fine bien coiffé qui était surplomber par une moustache.
L'elfe afficha un sourire moqueur :
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A qui cherchez-vous de ressembler mage, crachait-elle en plongeant son regard marron dans le sien.
A votre père, ou bien au mage que vous rêvez d'être... qu'elle est son nom... Adamus Thys...
Ne pouvant terminer sa phrase, on donna un coup de fouet dans le dos de l'elfe qui grimaça mais ne laissa pas échapper un crie, elle ne lui donnerai pas ce plaisir.
Elenna n'était vêtue que d'une tunique déchiré, et recouverte de terre ou de boue son visage était marqué par la fatigue et les bleus des coups. Pied nue, les mains suspendu en l'air par des chaîne, seul ses genoux sur les pierres humide arrivaient à soulager son dos meurtri.
- Il ne me semble pas vous avoir autorisé à parler, lançait Alain d'une voix impassible. J'ai beaucoup travaillé sur moi même ma Dame, il vous faudra plus pour me mettre en colère.
Mais vous en revanche, vous avez de grande faille, ce que j'aime chez vous.
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Votre médecin n'aurez pas émit l'hypothèse de vous jeter d'un pont ? Alain s'esclaffa de toux son souffle alors, le bourreau de frappa pas, pas cette fois du moins, mais l'elfe serrait les dents constamment.
- Lorsqu'il fut irrécupérable je l'ai juste, tué, s'amusait le mage en caressant sa moustache qui était plus fine et courte que celle d'Adamus. C'était la seul comparaison pour la jeune femme car au près de Gareth, peu de mercenaire portait cette moustache. - Mais nous nous égarons, j'ai une mission pour toi.
Le Tevintide ajusta son pourpoint décorer de broderie et dentelle qui allait à perfection avec le reste de sa tenue.
- Ca majesté Impériale d'Orlaïs organisera bientôt des "négociations" lors d'une somptueuse fête. Et notre, ami, commun s'y retrouvera. - S'affalant sur le dossier de son siège, le mage fixa le plafond avec un sourire narquois sur ses dents blanches. - Je vous demande, mon amour, de tuer Adamus Thyssen.
-
Et bien, la magie du sang de vous réussis pas Alain.- Je savais que vous diriez ça.
Le mage se dressa sur ses jambes et s'approcha de la porte de cellule, ont lui ouvrit et le bourreau détacha les liens de l'espionne qui s'écroula de tout son poids sur le sol froid.
- Ne l'abîmer pas, lançait Alain sans se retourner vers son serviteur.
Le garde releva doucement l'elfe en gardant une poigne ferme, une fois celle-ci sur pied il la poussa en avant profitant que le mage soit enfin sorti.
Mais il était difficile pour Elenna de marcher, ses membres engourdies ne l'aidait pas à avancer mais le bourreau derrière elle veillait au grain.
Elle trébucha plusieurs fois dans un couloir éclairer par des torches, tendant l'oreille elle pouvait entendre le bruit d'un ruisseau non loin et le vent dans les arbres.
Au bout, une autre pièce qui avait une odeur d'excrément et de chien mouillé, Alain se tenait la, main derrière le dos et un doux sourire sur ses lèvres.
On jeta la jeune femme dans la pièce en fermant derrière elle, le mage se tourna vers les grilles derrière lui. De sa main crépita des flammes qui allumèrent des torches de chaque coté, éclairant toute la cellule.
Au centre se tenait une femme ligoter sur une chaise, ses cheveux blond entourait son visage alors que son regard ne quittait pas celui d'Elenna. Elles semblaient se connaître ou du moins la prisonnière car l'espionne ne parvenait pas à se rappeler ses yeux bleus et ses rides... le visage de l'elfe devint blanc... la femme de l'aubergiste, Vlod.
Alain dégustait savoureusement cet instant en fixant les traits de sa captive qui se décomposaient déjà. Sur le côté s'ouvrit une plus petite grille qui aurait obligé un homme à s'accroupir pour passer.
- Dame Laurelin, suppliait la femme devant-elle.
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Laissez la partir Alain, finit par lâcher Elenna dent serré tout en fixant la grille.
- Chut, se contentait-il de répondre tout en passant dans le dos de l'elfe et ainsi avoir une vue dégager. Ignorez vous la loyauté de ce qu'on appel, les mabari ?
C'est alors qu'une bête sombre et massive passa la porte, la langue pendu et le nez dresser vers la femme au centre de la pièce, puis un autres suivis, celui-ci était plus clair et arborait des lignes rousse sur son flanc.
Elenna se jeta sur la grille et s'accrocha de toute ses forces tentant de secouer celle-ci encore et encore pour qu'elle cède.
Les molosses ne lui accordait aucun regard, commençant à roder autour de la femme paniqué et en pleure.
- Les elfes ont construit des grilles solide ma chère, ne vous fatiguez pas.
Elenna tenta d'appeler les chien et même de passer à travers les fins barreau, tous moyen étaient bon pour la sauver. Comment Alain avait-il put corrompre des mabari, ses êtres douée d'intelligence pouvaient-ils vraiment ? Il ne semblait pas en bonne état et surtout affamé, leurs maîtres devaient être ici... captif ou bourreau.
L'espionne se tourna vers Alain :
-
J'vais l'faire ! Relâche là !- Supplie moi.
Elenna sourcilla et tourna la tête vers les chiens qui étaient assis devant la femme, celle-ci fixait avec terreur l'elfe.
-
Je t'en supplie, laisse la rejoindre son foyer, finit par dire la jeune femme d'une voix tremblante. Son regard pénétra celui d'Alain qui caressa sa joue taché de terre et de sang avec amour avant de rejoindre ses yeux.
- Non.
Les paupières d'Elenna s'écarquillait alors même que les bêtes lançaient de violents aboiements. A peine retourner l'elfe se jeta contre les barreaux alors que les cries strident de l'aubergiste raisonnait dans tous le cachot.
Telle des engeances, les mabaris dévoraient la femme vivante, arrachant des lambeaux de chair.
Elenna tomba sur ses genoux alors que le corps de la victime devant elle était secoué par les bêtes qui mangeait des membres arraché.
Un flot de larmes coulaient sur les joues blanches de l'espionne alors que son visage restait stoïque et son souffle inaudible.
Alain posa un genoux à terre et ses mains sur les épaules de sa prisonnière, ses plans fonctionnaient et il comptait la brisé mentalement.
S'approchant de son oreille il chuchota :
- Tu aurai pus éviter cela mais, ton orgueil la tuer. Si tu ne tiens pas ta parole, Gareth prendra sa place - Elenna se raidit et coupa son souffle -.
Le mage se redressa époussetant ses bottes comme si de rien était, il frappa à la porte et un garde ouvrit de nouveau. S'approchant d'Elenna il lui tendit la main :
- Ma Dame ?
L'espionne détourna son regard de la scène et sans même poser les yeux sur Alain, glissa sa main dans la sienne.
I
Elenna fixait le vide, en oubliant la présence d'Adamus devant-elle.
Se livrer au mage n'était pas simple mais il l'avait vus dans un état pire et elle voulait le faire comprendre l'étendu de la folie d'Alain.
Se raclant la gorge tout en reprenant ses esprits elle poursuivit son récit :
-
D'après lui, je vous ai évité les chiens, - elle riait jaune, avant d'entremêler ses doigts comme une enfant -.
Je reste l'objet de son obsession mais... vous en êtes une aussi; il veut vous voir mort, ou tacher votre réputation. Le pire étant que des hommes le soutienne, des Orlaïsiens qui veulent tuer l'Impératrice et des Tevintide qui vous accuses d'usurpateur. - Elenna se tourna de nouveau vers la fenêtre fessant claquer ses talons sur la marbre -
Ou bien le pire est qu'il s'aide de la magie du sang et de démons... je ne pensais ne jamais en voir. - Agrippant la rose autour de son cou Elenna se permit quelque tremblement devant son vieil ami - J
e ne le laisserai pas vous tuez Adamus, je donnerai ma vie pour vous.Elenna se tourna vers le mage :
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Mais j'ai besoin de votre aide, je peux le tué mais il est entouré de démon. Il veut détruire Orlaïs, devenir un maître en Tevinter et ainsi autoriser la magie du sang.- Elenna dégluti mais ne voulait pas laisser le temps au mage de protester-
C'est pour ça que ce soir, je deviendrai la cible principal, pour un temps car Alain voudra me retrouver. Ma Dame, elle sait tout et se rangera du côté de l'Impératrice, je ne crains pas pour sa sécurité mais vous. Ne buvez rien, ne mangez rien, ne dansez avec personne car nombreux son les endroits pour cacher une lame. Votre magie est inutile ici, elle serait perçut comme un affront à la cour.Elenna retira son masque et le tint dans sa main, laissant les mèches de son chignon tomber sur son visage porcelaine. Adamus était resté mué et l'avait laisser s'exprimer tout du long, elle avait oublié la patience et la sagesse du mage. L'idée qu'Alain puisse l'atteindre la brisait.
Dans un élan d'amour, l'elfe enlaça le Tevintide sans s'attendre à un retour d'étreinte elle huma une dernière fois son parfum et redevint le court d'un instant la jeune esclave de Tevinter.