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 « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën]

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MessageSujet: « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën] « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën] EmptySam 8 Nov 2014 - 19:14





Tiens, toujours pas mort ?

Allez, offre moi cette bière. Jte ferais du pied en échange.
Feat Sorën




Les nains étaient définitivement de bons compagnons aux yeux de Drathir. Outre leurs capacités martiales indéniables, ils étaient également dépourvus de magie ce qui était un véritable avantage lorsque l’on désirait s’attirer ses faveurs. La garde des ombres avait apprit à se frotter aux engeances à leurs côtés, éprouvant un sentiment de sécurité en sachant ces habiles guerriers dans les parages, d’autant plus qu’ils étaient habitués à repousser continuellement ces horribles créatures. En dehors des combats, ils s’avéraient également être de joyeux larrons auprès de qui les concours de beuverie et autres plaisanteries du genre allaient bon train. Leur façon de vénérer les leurs, avec le principe des Hauts, était également un aspect de leur culture que l’ancienne Corbeau avait appris à apprécier. Elle se sentait plutôt proche de cette manière de voir les choses, cette absence de religion, trouvant cela bien plus logique. Au final la seule chose qui la faisait sincèrement tiquer, était cette histoire de rang social dont l’on ne pouvait pas se défaire. Evoluer dans la société, s’élever, semblait impossible chez ce petit peuple. Elle en arrivait souvent à songer à sa propre enfance en tant qu’orpheline, se demandant comment elle aurait pu faire si elle avait vécu en tant que nain et non pas en tant qu’humaine. Les Corbeaux l’avaient sauvé, c’était indéniable, et il était certain qu’elle n’aurait pas eu le droit à cette nouvelle vie si elle avait vécu sous terre. Quoi qu’il en soit, la jeune femme venait donc de repousser en compagnie de ces petits êtres une nouvelle vague d’engeances et après avoir écouté ses camarades gardes des ombres se soucier pour la énième fois de la présence inquiétante de ces créatures, elle avait fini par remonter à la surface, abandonnant les Thaigs des nains et abandonnant Orzammar. Elle avait eu son compte de roc et de poussière, son lot de ténèbres et d’enfermement, sans parler des cris stridents des cochards. Bien que nullement clautrophobe, force était d’admettre qu’elle n’aimait pas se sentir éloignée de la lumière du jour pendant trop longtemps. Drathir avait besoin de sentir les rayons du soleil sur sa peau, la caresse du vent dans ses cheveux, sans parler de ses innombrables chevauchées à dos de Griffon. Elle retrouva d’ailleurs ce dernier dès qu’elle fut remontée à la surface, la demoiselle n’ayant pas voulu l’emmener à l’intérieur même des tunnels étroits, pas pour si peu. Ce fut avec une joie non feinte que la blonde, équipée d’une armure de cuir souple agrémentée de quelques plaques d’acier revêtant l’emblème des gardes des ombres, retrouva son compagnon au plumage blanc comme neige. La jeune femme avait littéralement été comblée en voyant que le mâle, prénommé Assan, lui avait été attribué. Féroce, les deux comparses n’étaient loyaux que l’un envers l’autre, et l’éclat de fierté qui faisait luire les prunelles d’émeraudes de la créature, un vert ressemblant à celui qui ornait son propre regard, avaient achevé de la satisfaire. Les chevaux lui semblaient bien fade désormais en comparaison et ce Griffon était bien la seule raison qui la rendait fière d’appartenir à cet ordre qu’elle jugeait bien trop justicier et moralisateur à son goût.

Faisant face à son compagnon, sourire aux lèvres, elle effleura avec douceur son bec d’aigle avant de souffler quelques mots à son attention : « Ils sont encore en train de jauger l’importance des groupes d’engeances. A croire qu’ils ne sont eux même pas sûrs de ce qu’il se passe, mais dans ce cas comment convaincre le reste de la population ? Levant les yeux au ciel, exaspérée par la tournure que prenait les choses et les débats sans fins censés décider de la gravité de la situation, Drathir finit par se glisser aux côtés d’Assan, effleurant ses flancs duveteux du bout des doigts tout en poursuivant son discours. Des engeances à tuer, des mages en fuite, un Empereur mort. Bordel, t’as pas idée de l’argent que je pourrais me faire avec une telle pagaille, si j’étais encore assassin. » Il était certain que ses services auraient pu être réclamés plus que d’ordinaire, au vu du chaos qui semblait régner. Encore que, les gens semblaient prompt à fermer les yeux et à s’enfermer dans leur routine ô combien rassurante. L’être humain n’a pas pour habitude de se poser des questions tant que celles-ci sont dérangeantes. Quoi qu’il en soit, ce fut sur cette dernière remarque, accompagnée d’un sourire, que la demoiselle se jucha sur son compagnon. Une selle de cuir avait été fabriquée sur mesure pour le mâle, agrémentée de nombreuses sacoches lui permettant au passage d’emporter un nombre conséquents de bien. Entre autre, une épée se trouvait attachée le long du flanc de la créature, histoire d’avoir une arme à portée de main si jamais bien qu’elle ne soit pas particulièrement friande de ce genre d’arme. C’était, malgré qu’elle ne se tienne qu'à une main, encore trop lourd et encombrant pour elle. Malgré tout elle avait appris à faire avec. Indiquant à voix haute leur prochaine destination, à savoir la ville de Jader, le griffon s’élança alors dans les airs et ce fut de nouveau avec un plaisir non feint qu’elle savoura le trajet. Outre la satisfaction qui l’étreignait à chaque voyage aérien, il fallait en plus noter la rapidité de son destrier, ce dernier fendant l’air rapidement, le rendant ainsi bien plus rapide que n’importe quel cheval contraint de rester sur la terre ferme. Drathir se retrouva donc sur les bords de la mer d’écume bien plus vite que prévu et, comme à chaque fois qu’elle s’attardait en ville, elle demanda plutôt à son comparse ailé de s’arrêter un peu plus loin. Drathir n’aimait guère attirer l’attention, n’avait de toute manière nullement l’intention d’obliger le griffon à la suivre dans ce dédale de ruelles ô combien étroites et qui plus est, il ne lui restait ainsi qu’une faible distance à parcourir pour rentrer. Le fait que la nuit soit désormais entamée ne la dérangeait guère, sachant parfaitement qu’elle ne risquait rien bien que beaucoup penseraient là à un véritable abus de confiance. Qu’importe. Gratifiant Assan de quelques caresses supplémentaires, le rassurant sur le fait qu’elle dormirait probablement ici et qu’il n’aurait donc qu’à la retrouver le lendemain matin au même endroit, elle finit ainsi par le laisser s’envoler de nouveau tandis qu’elle-même prenait la direction des portes de la cité.

Ne rencontrant aucun problème sur le peu de chemin qu’il lui restait à parcourir, Drathir se retrouva bien vite à l’intérieur même de la ville mais ne se soucia pas plus longtemps de l’activité qui y régnait encore. Des marchands demeuraient dans les environs, nains et humains, d’autres s’adonnaient à des activités bien moins légales en se pensant à l’abri des regards indiscrets. Les prostituées enfilaient leurs tenues affriolantes, les hommes cherchaient déjà laquelle leur conviendrait le mieux. Pour le peuple, tous ces problèmes de nobles et d’Empereur, tous ces problèmes d’engeances, ce n’était définitivement pas grand-chose. Ils fermaient les yeux, à moins même qu’ils ne soient pas au courant du danger qui planait. Bizarrement ce qui occupait le plus les commères était cette histoire de mages, beaucoup craignant les apostats, les rumeurs fusaient et un simple jongleur se retrouvait potentiellement considéré comme un mage maîtrisant la magie élémentaire.  Ignorant toutefois tout ce qui pouvait se dire ou se faire, la guerrière chercha plutôt une auberge afin de passer la nuit, non sans un bon repas et une chope de bière digne de ce nom. Quelques minutes plus tard, ses prunelles d’émeraudes se plantèrent sur le panneau de bois qui s’agitait sous le vent et affichait le nom de la taverne. Au renard endormi. L’espace d’un instant elle se montra curieuse, s’interrogeant sur les choix du propriétaire, pourquoi avoir opté pour un renard et pourquoi diable endormi ? Pour évoquer la possibilité de faire de même ? Peut-être. Dans un haussement d’épaules destiné à oublier cette interrogation, la blonde pénétra alors à l’intérieur du bâtiment et ne put retenir un soupir d’aise en sentant la chaleur qui émanait des lieux. Avant qu’elle ne soit rattrapée par l’odeur de transpiration et d’haleines alcoolisées ainsi que les cris des plus ivres de l’assemblée. Mais ce n’était rien. Elle était habituée à ce genre d’ambiance et de comportements, tant que les mains de ces imbéciles ne frôlaient pas ses cuisses à elle sans son consentement, il n’y avait pas grand-chose à craindre. Enfin, pour eux. Ils repartiraient avec leurs bijoux de famille intacts. Quoi qu’il en soit Drathir alla donc s’installer à une table, dans un coin de la taverne, afin d’y commander un repas chaud. Tout du moins ce fut son attention de départ avant de remarquer qu’on ne viendrait jamais s’enquérir de ce qu’elle désirait. Ravalant un soupir, elle se releva donc et se dirigea vers l’aubergiste posté au comptoir, sur lequel se trouvaient accoudés bon nombre d’ivrognes qu’elle aurait préféré éviter. Ce fut durant le trajet qu’elle le heurta. Lui.

Dans un grognement, agacée à l’avance, la donzelle releva les yeux afin de capter ceux de son interlocuteur contre lequel elle venait de buter, un peu violemment. Il lui fallut un temps, bref toutefois, pour se souvenir avoir déjà croisé cet homme. Et lorsque les souvenirs remontèrent, un large sourire naquit sur le visage de la garde des ombres. Un sourire narquois, provocant et prétentieux, du genre à vous donner envie de l’arracher de sa jolie frimousse. Sauf si l’on estime que cela lui donne un certain charme. Drathir pivota alors de sorte à faire face au brun, ne se reculant même pas et conservant cette proximité entre eux sans en éprouver la moindre gêne. Elle était trop occupée à soutenir son regard, puis trop occupée à insuffler une ironie insolente à ses mots. « Tiens mais qui voilà. Je suis surprise, t’as toujours pas fini crevé depuis le temps ? Elle ne se souvenait même plus de quand datait leur rencontre précisément, plus de trois ans ça c’était certain, mais le reste lui paraissait flou. De toute manière elle se félicitait déjà de se souvenir de son visage, alors même qu’elle était celle qui lui avait foutu une branlée. Le sourire fier et moqueur qu’elle arborait disparut toutefois, laissant place à un soudain sérieux, témoignant de menaces silencieuses. Enfin, silencieuses… Ceci dit. Tu viens de me bousculer. C’est faux, elle lui était rentrée dedans. Du coup pour calmer mes pulsions de psychopathe sanguinaire, tu devras me payer une bière. Le sourire revint de nouveau, de même que cette lueur amusée au fond de ses yeux verts. Sans gêne, elle leva son index et le fit glisser le long de l’arête du nez de son interlocuteur avant de conclure. Ce serait dommage de l’abimer une nouvelle fois, tu crois pas ? » Oui bon ce qui s’avérait être plus ou moins une demande sonnait désormais clairement une menace. Au fond elle savait qu’elle n’irait pas lui casser la gueule pour si peu, elle était plutôt de bonne humeur et tant qu’il ne se permettait pas d’être trop agressif, il ne risquait rien. Elle n’en était pas moins curieuse de voir quelle serait sa réaction, si tant est qu’il se souvienne encore d’elle. La garde espérait que c’était le cas. Sa fierté ne tolérerait pas d’avoir été oubliée si facilement.



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MessageSujet: Re: « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën] « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën] EmptyMer 12 Nov 2014 - 20:34



 OUAIS BAH J'AI PAS VOTE POUR TOI, HEIN.
« Votre compte est bon ! » lança le barbu, son épée levée vers Sorën qui fronça les sourcils et secoua la tête pour désapprouver. L'autre soupira. « Vous voilà faits comme des chattemites ! » Nouveau signe de négation. « Bon alors j'dis quoi ? » l'orlésien se releva et se gratta le menton quelques instants avant de finalement hausser les épaules. « La première était bien, t'étais juste pas assez convainquant. Un gamin d'cinq ans serait probablement plus intimidant que toi. » fit-il en s’évertuant à essayer de décrocher son arc de son carquois. Saloperie de truc. Faudra un jour qu'il considère le fait de se débarrasser de cet objet encombrant. L'autre grogna, et tira une rasade de sa gourdasse. « De toute façon, on a plus l'temps, y vont bientôt s'ramener. » finalement, il avait réussi à s'emparer de son arme. Le contrat était simple. Faire peur aux gens qui allaient passer par ici pour les obliger à se rendre dans la ville la plus proche par tous les moyens, à condition de ne pas les blesser. Pourquoi ? Par le Créateur il n'en avait aucune idée. Mais eh. C'était des piécettes faciles, et à moins de tomber sur de vrais combattants, c'était du tout cuit. Sorën s'était fait recruter par un type qui se donnait des allures un peu mystérieuses en portant une cape avec une capuche trop grande pour voir où il mettait les pieds. D'ailleurs, il avait bien faillit se rétamer la tronche sur une poule qui se promenait à terre en repartant. Le point de rendez-vous avait été derrière un vieux moulin en ruines. Ils étaient cinq gaillards et demi -le nain comptant comme le demi- au total, et au moins la moitié était ivre morte avant même de commencer la mission. Dans quoi tu t'es embarqué gros lourdeau? maugréa Sorën en son fort intérieur. Une paye simple, de quoi te rincer le gosier ce soir. Le plan était simple ; se faire passer pour des voleurs de grand chemin, récupérer ce qu'il y avait d'intéressant et les laisser repartir. Il avait cependant un doute quant à l'état de ses compagnons. Aucun ne marchait vraiment droit.

Finalement, une charrette fit son apparition au bout du chemin, et il devait y avoir trois personnes à bord, incluant le conducteur. L'orlésien fut visiblement le premier à les remarquer, puisque lorsqu'il tapota l'épaule de son voisin, ce dernier lui offrit un coup de coude dans le creux de l'estomac. Le souffle coupé, Sorën émit un grognement en pointant le doigt vers le groupe qui se rapprochait. Enfin, ils semblèrent comprendre. Le nain se racla la gorge avant de cracher à terre d'une manière tout à fait charmante. « Bon on s'prépare les gars ! Ils z'achop- z'arpo- enfin les vlà ! » lança celui qui s'était autoproclamé chef de la bande, celui-là même qui s'était entraîné à lancer des répliques un peu classes pour paraître plus convainquant. Chacun attrapa son arme et fit en sorte de cacher son visage. Enfin, Sorën sembla le seul à prendre cette dernière mesure. Mais il fallait être honnête, les capuches c'était vraiment pas pratique. Il comprenait, maintenant, pourquoi l'autre gars avançait si bizarrement. Le vagabond encocha une flèche et resta un peu en hauteur, tandis que ses compagnons dévalaient la pente pour atteindre la route en contrebas. D'ailleurs le nain sembla trébucher, et il y roula. Le prétendu chef arrêta le chariot d'un geste de main. « HaaAaalte là ! » beugla-t-il en faisant quelques trémolos. Le véhicule s'immobilisa, tandis que la terreur déformait les traits d'une passagère. Sérieux, comment ils pouvaient prendre cette troupe au sérieux ? Entre l'autre nain qui s'était à peine relevé, et ceux qui tenaient à peine debout, ils auraient pu lancer leurs chevaux au galop pour les semer qu'ils auraient réussis sans trop forcer. Levant une épée tremblante devant lui, le barbu pointa l'arme en direction du conducteur. « Z'allez nous donner voooos biens ! Tout c'qui est présssssieux ! » susurra-t-il en émettant un ricanement digne des plus grands piccolos. « Vous zêtes faits comme des cocheeeemittes ! » il eut un hoquet ridicule et fit un signe de main à ses acolytes d'aller récupérer les affaires des pauvres voyageurs. Les deux qui s'avancèrent avaient au moins le mérite de marcher droit. L'un s’assura de garder les chevaux en place, tandis que l'autre présentait un sac en jute pour que les pauvres victimes n'y déposent leurs possessions. Quand ils revinrent vers le groupe, le barbu reprit la parole. « C'est bien ! Z'êtes des braves gens ! Allez vot' chemins ! Manants ! » leur dicta-t-il en effectuant un revers de main plus qu'approximatif. Sorën s'autorisa à souffler. Bon, ça s'était pas si mal passé, finalement.



TON PERE Y SERAIT PAS BOULANGER ? NAN PARCE QUE T'AS DE BELLES MICHES.
L'auberge était bondée. Sorën et son groupe avaient rendez-vous ici avec le mystérieux homme à capuche pour recevoir la seconde moitié de leur paie. D'ailleurs, il était arrivé avec plus d'une heure de retard, le maroufle. Heure pendant laquelle tout le monde avait fêté dignement la fin de cette mission qui au final n'en était pas vraiment une. Quand l'employeur s'était finalement montré, il n'avait pas chercher à prolonger la rencontre. Une fois les pièces remises à leurs nouveaux propriétaires, il s'en était allé sans demander son reste ou apporter plus de précision. Il n'avait même pas cherché à savoir si les pauvres gens allaient biens. Vraiment étrange ce type là. L'orlésien passerait probablement le restant de la soirée avec ses 'amis'. « Mais puisque j'te dis qu'c'était un foutu dragon par le Créateur ! Pfff t'as d'la merdasse de cochard dans les yeux mon gars ! Sur les tétons de la Divine j'te jure que j'l'ai vu ! Y s'envolait vers les Dorsales, et ses yeux bein y crachaient du feu ! Même qu'y t'nait une donzelle prisonnière et que j'l'ai vu lui arracher la tête avant de-... » Sorën écoutait d'une oreille intriguée, bien que peu attentive le groupe d'ivrognes qui déblatérait conneries sur conneries. Un dragon, franchement ? Qu'est-ce qu'il fallait pas entendre... De nos jours les gens ne savaient plus quoi inventer pour se rendre intéressants. En même temps, quand on voyait les énergumènes qui trainaient dans le coin, fallait pas s'attendre à du haut niveau. De l'autre côté, le barbu racontait une mésaventure qui lui était arrivée à Orzammar alors qu'il était parti y faire du commerce. « Eeeet là il a fait exploser la chattemite ! » l'auditoire -car oui, il y avait des gens pour prêter attention aux histoires du vieil homme- émit un bruit dégoûté. Sorën ne voulait même pas savoir le pourquoi de ce qui était arrivé à la pauvre bestiole.

Sa choppe étant vide, il se leva. Impossible de se faire entendre du tenancier dans le brouhaha qui régnait. Arrivé au bar, il lâcha une piécette au comptoir pour payer sa consommation, et embarqua sa pinte pour retourner à sa place. Lui qui se voyait déjà assis là-bas, à boire et chanter avec ses compagnons de fortune, fut bien surpris lorsqu'on le bouscula, faisant rouler la chopine et déversant son contenu au sol. Un vrai crève-cœur que ce spectacle. « Heeeeey ! » gémit-il en soupirant. Nan mais c'était quoi son problème à l'autre là ? « R'gardes où tu vas l'a- » la fin de son mot mourut dans sa gorge alors que la femme se retournait vers lui. Toujours pas mort... Qu... Hein ? Il fronça les sourcils en la dévisageant. Et la voilà qui réclamait une bière et qui parlait de pulsions psychopathes. Mais c'était qui cette bougresse à la fin ? Et d'où elle était si familière avec lui là ? Bon c'était pas comme si ça le dérangeait, mais sa mémoire le titillait. Il ne pouvait pas non plus décliner une telle demande. Sans doute son côté gentilhomme qui voulait ça. Et là, tout d'un coup, ça le frappa. Brutalement. Il se souvenait d'elle, et de la raclée qu'elle lui avait collé. C'était y a combien de temps cette histoire ? Bah, ça n'avait que peut d'importance, Et puis il n'était pas du genre rancunier. Lui aussi aurait essayé de se casser la gueule s'il s'était croisé, de toute manière. Il la détailla de la tête aux pieds l'espace de quelques secondes, s'arrêtant parfois sur des détails importants. Tel que le blason qu'arborait sa tenue. « Ça pour une surprise. » souffla-t-il avec un sourire presque aussi narquois que le sien. Finalement, il releva les yeux. « Ca tombe bien j'devais justement aller rechercher d'la boisson ! » il arqua un sourcil avant de baisser la voix. Il recula ensuite de quelques pas, piochant quelques pièces dans sa bourse, avant de tendre le bras en arrière pour essayer d'atteindre le comptoir, le tout sans la lâcher des yeux. S'agirait pas qu'elle essaye de l'attaquer la bougresse. Il tâtonna un peu, avant de finalement lâcher la monnaie. Le tavernier n'eut même pas besoin de la demande orale, ayant assisté à la scène malgré lui. Se retournant quelques instants pour récupérer les deux pintes, il retourna ensuite vers sa nouvelle camarade, lui en mettant une sous le nez, un sourire hagard dessiné sur le visage. « On peut discuter p't-être ? Avant d'en venir aux mains. » gloussa l'orlésien en arquant un sourcil.

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MessageSujet: Re: « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën] « Tiens, toujours pas mort ? [Pv Sorën] EmptyJeu 13 Nov 2014 - 20:03





Tiens, toujours pas mort ?

T'as de drôles d'amis. Enfin je peux pas juger, moi j'en ai pas.
Feat Sorën




Il avait été pris au dépourvu, clairement, d’autant plus qu’elle avait par mégarde renversé le contenu de son verre, faisant rouler la chope au sol et éparpillant ainsi le liquide à terre. De l’argent gaspillé, clairement, et elle aimait suffisamment ce dernier pour savoir qu’il pouvait être précieux. Probablement avait-il voulu l’insulter pour ça, au vu du début de sa phrase qu’elle ne lui avait pas laissé le temps de finir, sachant pertinemment qu’elle ne tolérerait pas qu’on la rabaisse, en faisant part de sa surprise à le voir vivant et en un seul morceau. Vu la raclée qu’elle lui avait infligé à leur première rencontre, elle n’aurait guère été étonnée d’apprendre qu’il ait fini par se frotter à quelqu’un d’autre, de plus fort que lui, sauf que la fin n’aurait pas été aussi douce qu’avec elle. Un nez cassé et une artère tranchée, ce n’est pas vraiment la même chose. Quoi qu’il en soit, la garde des ombres enchaînait déjà, profitant de sa position de force pour réclamer une pinte qu’elle n’aurait pas à payer, le tout en arborant un de ces sourires narquois et provocant dont elle avait le secret. Les secondes qui suivirent, elle resta dans l’attente d’une réponse, envisageant pendant un instant qu’il ne se souvienne pas d’elle. Il était certain que cela aurait porté un coup à sa fierté sans fin et elle lui aurait probablement infligé quelques coups en guise de rappel. Fort heureusement toutefois elle n’eut pas besoin d’en arriver à de telles extrémités car le sourire qu’il lui adressait désormais, tout aussi moqueur que le sien, suivit de ses propos suffirent à la conforter dans l’idée qu’il ne l’avait pas oublié. En effet, suite à un coup d’œil à son intention qu’il ne tentait pas de rendre discret, il s’était d'ailleurs attardé sur le blason des gardes qu’elle revêtait avant de signaler qu’il s’agissait là d’une sacré surprise. Une remarque on ne peut plus simple qui, pourtant, lui arracha un sourire amusé. Elle ignorait si cela était voulu, mais ces simples mots semblaient empreints d’un double sens. Etait-il surpris de la revoir ? Ou surpris de constater qu’elle appartenait à un ordre jugé noble et protecteur, un ordre dans lequel on ne penserait jamais la voir ? Peut-être un peu des deux, quoi qu’il en soit c’était pertinent et cela ne fit que lui plaire, faisant naître un éclat intéressé au fond de ses yeux.

Du côté de la jeune femme, la surprise concernait le fait qu’il ne semblait pas le moins du monde lui en vouloir. Il aurait pu se contenter de ne pas être idiot au point de la provoquer ouvertement, mais son attitude laissait penser qu’il ne lui tenait réellement aucune rancœur. Il avait peut-être oublié dans un sens, il s’en moquait. Au fond il avait raison, ne pas se laisser consumer par une haine puérile était un avantage, qu’elle ne possédait pas, malheureusement. Il était certain qu’à sa place, elle n’aurait payé une bière que pour pouvoir la lui expédier en plein visage, de même que le récipient de métal. Lui se contentait de signaler, moqueur, que cela tombait bien étant donné qu’il devait lui-même se servir de nouveau. C’était clairement à cause d’elle pourtant il ne fit pas l’ombre d’une remarque à ce sujet, se contentant de reculer de quelques pas en direction du comptoir, sortant des pièces de sa bourse avant de tendre le bras en arrière afin de les offrir au tavernier. Le tout, sans jamais lui tourner le dos ou cesser de la fixer. Cette méfiance, qu’elle jugeait légitime, lui arracha un large sourire, aussi amusé que fier. Croisant les bras contre sa poitrine, elle l’attendit patiemment, n’esquissant pas le moindre geste et se contentant de soutenir ce regard qu’il vrillait dans le sien. Ce serait dommage de faire fuir la pauvre petite biche effrayée, quand même. La petite biche en question revint bien vite se poster face à elle, les deux pintes en main, l’une désormais tendue dans sa direction. Il n’en fallut pas plus pour que Drathir s’en empare, un sourire satisfait aux lèvres. La politesse n’étant pas son fort, elle ne se donna pas la peine de le remercier pour cela mais lorsqu’il lui proposa de simplement discuter avant d’en venir aux mains, la garde décida de juste profiter de l’instant et d’accepter l’invitation. L’homme qui lui faisait face ne lui était de toute manière pas antipathique et le simple fait de savoir qu’elle pouvait avoir le dessus la rassurait considérablement. Cela ne l’empêcha pas toutefois de se faire un peu désirer, haussant les épaules, désinvolte, tout en répliquant sur le même ton, comme hésitante. « Hum… Moui. Pourquoi pas. » Mais alors qu’elle acceptait, pivotant afin de retourner à sa place en compagnie de son interlocuteur, elle capta les regards moqueurs et teintés d’ivresse d’une troupe un peu plus loin, attablés comme des pochetrons, riant particulièrement fort, comme un peu tout le monde ici. En soi les ivrognes n’auraient pas dû attirer son attention mais les doigts qu’ils pointaient sur eux la firent froncer les sourcils.

Elle n’eut pas le temps de questionner son nouveau compagnon que le petit groupe les hélaient déjà, parvenant à se faire entendre malgré le brouhaha et surtout parvenant à être compréhensibles malgré le taux désormais élevé d’alcool dans le sang. « Hey ! Sorën ! Tu m’en…laissera un bout… *hic* de la donzelle hein ?! Un autre se redressa brutalement et, la désignant elle, s’écria péniblement. C’est elle ! Le dragon lui avait arraché la tête ! La petite troupe en vint à commenter entre eux cette nouvelle information tandis que Drathir haussait désormais un sourcil sceptique et désabusé. Les remarques sexistes du genre allaient bon train, peu importe la ville où elle faisait halte, et c’était pire encore lorsque ses interlocuteurs avaient enchaîné quelques pintes, et ne parlons pas de cette remarque imbécile sur un prétendu dragon qui l'aurait tué. Elle n’était cependant pas d’humeur à les remettre à leur place, jugeant que cela serait trop facile outre le fait qu’elle n’avait pas de temps à perdre. Toutefois il était donc désormais certain que l’homme qui se tenait à côté d’elle connaissait ces idiots, suffisamment pour que ces derniers aient connaissance de son nom, et cela était franchement moins rassurant. Ce fut pour cela qu’elle jeta un coup d’œil à ce dernier, demandant alors, comme désespérée par l’attitude de ce qu’elle considérait comme étant des gros abrutis : Ceci dit, si tu as le quotient intellectuel de tes… camarades, je pense que je vais couper court à notre relation naissante sur le champ. Oui parce que si elle n’avait pas le temps de leur fracasser le crâne contre la table, elle n’en avait pas plus pour faire la conversation a un attardé mental. Un sourire naquit de nouveau sur ses lèvres toutefois quand, sur un nouveau coup d’œil amusé, elle rajouta. Et puis c’est peut-être mieux pour toi. Tu pourrais en perdre la tête, Sorën. » Vu qu’apparemment un dragon rodait dans les parages et lui avait arraché la sienne. Cependant elle insinuait également qu’elle pourrait être la cause de cette déconnexion à la réalité, n’éprouvant pas la moindre gêne à ainsi se vanter, implicitement. Ce fut en tous les cas sur ces quelques mots qu’elle attendit une réponse, sa plaisanterie finale n’ayant clairement pas occulté ses interrogations quant aux capacités intellectuelles de son compagnon du moment. Sorën apparemment. Au moins pourrait-elle désormais mettre un nom sur son visage. C’est sûr qu’elle ne s’était pas souciée de son identité à l’époque.



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