Sujet: SORËN ◤ fifty shades of beer Ven 7 Nov 2014 - 11:42
Sorën Morinstal
NOM ☩ Morinstal PRÉNOM ☩ Sorën AGE ☩ Trente-trois ans. RACE ☩ Humain. PROVINCE DE NAISSANCE ☩ Il a vu le jour dans la bourgade de Blancherive au nord de Lydes, en Orlaïs. MÉTIER/RÔLE ☩ Il vend sa lame à qui en a besoin, monnayant quelques piécettes. En dehors de ça, il n'a pas vraiment de travail fixe. RANG SOCIAL ? ☩ Il n'est qu'un simple roturier, et se considère comme un être libre, sans famille et sans attache (enfin ça, c'est ce qu'il dit.) MAITRISE ☩ Sorën se débrouille plus que convenablement avec une épée ou une dague. En revanche il fait un bien piètre archer. D'ailleurs son arc, il l'a volé et ne s'en sert que lorsqu'il essaye de chasser ou d'intimider des gens. ALLÉGEANCE ☩ Il pourrait dire qu'il prête allégeance à l'Empire mais ça serait mentir. La réalité c'est qu'il est loyal à ses employeurs le temps de la mission qu'il a à accomplir. Sinon, à sa mère. AFFINITÉS AVEC LES AUTRES RACES/FACTIONS ☩ Sa soeur est une mage et il sait très bien que ce n'était pas un choix délibéré de sa part. Il aura tendance à prendre leur défense contre ceux qui les accusent d'être mauvais. En ce qui concerne les elfes et les nains, il a eu l'occasion d'en côtoyer à de nombreuses reprises au cours de ses voyages. Il les aime bien en fait, ce sont de joyeux compagnons (offrez une bière à un nain et il deviendra votre meilleur ami, c'est un fait avéré) PRINCIPAUX TRAITS DE CARACTÈRE ☩ extraverti, conciliant, observateur, curieux, loyal, téméraire, bon vivant, protecteur, tête brûlée, borné, mauvais perdant, impatient, arrogant...
Tell me your story
PRISON BREAK D'abord, il y avait eu la bagarre à la taverne. Il ne se rappelait même plus comment ça avait commencé à vrai dire. Juste que son camarade qui s'était lancé à cœur joie dans la bagarre. Il voyait des tabourets volants au rythme des cris poussés par les clients mécontents, des poings qui s'abattaient sur les faces des gars d'à côté, et finalement une chopine qui s'était écrasée sur son crâne. Sans réfléchir beaucoup plus, l'orlésien s'était à son tour jeté dans la mêlée, confrontant un Reveïni qui devait bien faire deux fois sa taille. Il y eut un bruit de verre cassé, et un éclat de rire gras. Quelqu'un venait d'envoyer quelqu'un par la vitre. Le vagabond releva le menton et le fixa quelques instants, juste avant que son faciès ne fasse plus ample connaissance avec la table la plus proche. Sonné, il valdingua quelques instants et secoua la tête, avant de bondir de nouveau sur le colosse qui le repoussa violemment en arrière. A partir de ce moment, tout était devenu flou. Ce n'est que lorsqu'il repris ses esprits, qu'on lui annonça que les gardes avaient fait une descente dans l'auberge, et avaient ramassés pas mal de monde. Sorën quant à lui s'en était tiré de justesse, roulant derrière le comptoir au moment où ils débarquaient pour emmener les fauteurs de trouble. Heureusement pour lui, la tenancière avait été assez magnanime pour ne pas le vendre aux autorités. Et il avait su la remercier pour son geste. Cependant, le voilà qui se retrouvait seul dans la ville de Nakhti, un peu plus au sud de Dairsmuid. Après s'être remis de ses émotions et avoir passé une nuit de sommeil réparatrice, il se traîna à l'extérieur de l'auberge, et fut accueillit par un soleil aveuglant qui lui brûla la rétine. Lâchant un grognement il tituba jusqu'à l'abreuvoir des chevaux, où il plongea la tête à plusieurs reprises histoire de s'éclaircir l'esprit.
L'orlésien passa la majeure partie de la journée à récolter des informations quant à l'endroit où avait été emmené son camarade, le meilleur moyen d'y entrer, qui était en charge, bref, le genre de choses qui lui seraient utiles pour sortir Alaric de ce bourbier. C'est qu'il était sympa ce gars. Et il ne pouvait décemment pas le laisser pourrir dans cette prison rivenienne.
A la nuit tombée, il s'approcha des hommes qui gardaient l'entrée des geôles, un fut de bière sous le bras. La tenancière de l'auberge lui en avait concédé un pour un prix très raisonnable. En quelques sortes. En fait, mieux valait qu'il ne remette plus les pieds là-bas, jamais. En le voyant approcher, l'un des soldats se releva, abandonnant sa partie de carte pour lui barrer la route. « Qu'est-ce que tu veux toi ? Passe ton chemin, tu n'as rien à faire ici ! », tonna-t-il en effectuant un geste de bras pour le chasser. Sorën leva son bras disponible et continua néanmoins de s'approcher. « Désolé de vous déranger, c'est le capitaine Kàlhed qui m'envoie. » le garde arqua un sourcil, visiblement pas convaincu pour un sou. « Ouais, et moi j'suis la reine d'Antiva ! » railla-t-il, ce qui eut pour effet de provoquer l'hilarité de son collègue qui tapa du poing sur la table. « Par la culotte d'Andrasté majesté ! J'ai toujours rêvé de vous rencontrer ! » répondit l'orlésien avec grand enthousiasme, s'arrêtant juste à côté des deux lascars. Si les informations qu'il avait réussi à récolter dans l'après midi étaient correctes, il n'y avait qu'eux, plus un troisième à l'intérieur. Facile. Le plus moche des deux se racla la gorge avant de cracher par terre de manière subtile et délicate, montrant clairement qu'il perdait patience. « Mais le capitaine m'a demandé d'apporter cette bière à des soldats, pas à la reine. Dommage. lâcha-t-il en tapotant la petite barrique qu'il tenait contre lui. J'vais donc partir boire ça tout seul à la taverne. » les hommes partagèrent un regard incrédule. « Attends, on peut toujours s'arranger. » l'autre avait finalement pris la parole, visiblement trop attristé à l'idée de ne pas avoir son pesant de bière. Sérieusement les gars ? Ils se laissaient avoir par la ruse du parfait inconnu qui apportait de la bouffe ou de la boisson. Franchement, Sorën ne s'attendait pas à ce que soit aussi simple. « A la bonne heure ! » claironna-t-il en posant le fut sur la table.
Après plusieurs pintes qui commençaient à affecter le comportement des deux loustics, Sorën se leva et s'engouffra dans la prison, feignant d'apporter de la boisson à leur camarade à l'intérieur. Le pire, c'est qu'ils ne réagirent même pas. Arrivé au niveau du troisième garde qui ronflait sur son tabouret, l'orlésien s'approcha discrètement, histoire de lui subtiliser les clés. Alors qu'il récupérait précautionneusement le trousseau, le tintement du métal sembla tirer l'homme de sa torpeur. Il fixa le voleur l'espace de quelques instants, sans doute encore trop ensommeillé pour réaliser ce qui était en train d'arriver. Lorsqu'il fit un geste pour se redresser, Sorën lui éclata la choppe contre le crâne, s'éclaboussant de bière au passage. Quel gâchis. Après un rapide coup d'oeil derrière lui pour s'assurer que les deux autres n'avaient rien calculé, et enfin il se rendit au niveau des cellules. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer son ami, situé dans une cage un peu plus loin. Rapidement, il s'en approcha. « Alors on s'amuse bien ? » souffla-t-il tandis qu'il ouvrait la porte grinçante. Ca commençait à s'exciter, chez les autres prisonniers qui voulaient aussi retrouver leur liberté. Parmi eux, il parvint à reconnaître un autre gars, avec qui il avait fait le voyage jusqu'ici. Ce très cher Ewald et sa comparse. Rapidement, il en profita pour ouvrir leurs cages. Un détenu se mit à gémir de plus en plus fort, et la porte de sortie ne tarda pas à s'ouvrir avec fracas, les garde probablement attirés par le bruit à l'intérieur. « Courrez ! » fit Sorën en balançant les clés à un gars au hasard, histoire qu'il créé une diversion. Et c'est ce qu'ils firent, bousculant les geôliers pour se frayer un passage. La grande évasion du siècle. Mais d'une prison miteuse.
THE TRAVELLER. « Sorën ! » La voix de Joach semblait si lointaine à ses oreilles. « Sorën mon garçon ! » Ce ne fut que lorsqu'il lui colla une baffe que la réalité sembla refaire surface d'un seul coup. « Que...? » Il secoua la tête et regarda le marchand, complètement incrédule, incertain de ce qui venait d’arriver. « Mais bon sang ! A quoi pensais-tu ?! Tu as bien failli envoyer la carriole dans ce foutu nid de poule ! » grommela le vieil homme tandis que Sorën tirait légèrement sur les rênes pour remettre les bêtes dans le droit chemin. « Navré le vieux. » bougonna-t-il portant une main à sa joue endolorie. Décidément, c’était pas son jour de chance. Peu avant le départ de Seleny, une bougresse l’avait également giflé. Il lui avait pourtant bien fait comprendre qu’il n’était que de passage en ville, mais que voulez-vous… Elles avaient tendance à s’attacher trop vite. A moins que ce soit le fait qu’il n’ait voulu la payer pour sa prestation ? Bah, quelle importance. « J’te paye pour t’occuper de mon convoi, pas pour rêvasser ! » continua Joach en replongeant aussitôt dans la lecture de son livre. Quel genre d’énergumène pouvait bien lire pour passer le temps ? Ne serait-il pas plus agréable d’engager une conversation amicale pendant le trajet ? Après tout, ils avaient une longue route à parcourir avant d’atteindre la prochaine ville. Sorën ouvrit la bouche pour s’adresser à son voisin, mais se ravisa finalement. Le vieil ours n’était peut-être pas la personne la plus encline à discuter avec lui. Il lâcha un soupir. Sérieusement, il aurait dû demander à se trouver à l’arrière de la caravane, pas aux commandes.
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La nuit était bien vite tombée sur le campement. Arrêtés au milieu de nulle part, ils s’étaient quelques peu éloignés du chemin principal pour bivouaquer. Cela faisait trois semaines qu’ils étaient sur la route et ils passaient à peine la frontière des Marches Libres. La prochaine étape, Markham, était là où ils se sépareraient. Sorën avait prévenu le vieil homme afin qu'il puisse préparer sa paye. Malgré des débuts un peu chaotiques avec Joach, il fallait avouer que ça c'était plutôt pas mal passé. Ils n'avaient rencontré aucun problème durant toute la durée du trajet, ce qui était en soit assez rare pour être noté. Habituellement les caravanes qui arpentaient cette route étaient sujettes aux embuscades de quelques brigands à la recherche de richesses diverses. Pour le coup ils auraient eu le droit à un peu d'épices Antivannes, ou alcools Riveïnis. De quoi bien ripailler pendant un bon moment en somme.
PSEUDO ☩ moué c'est harley, ravie de vous rencontrer :morph: mais vous pouvez m'appeler Camille, c'bien aussi AGE ☩ mah que j'ai 22 ans COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? ☩FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ☩ trop souvent je le crains CRÉDITS IMAGES ☩ gif par harley & avatar par mach'
AGE ☩ mah que j'ai 22 ans 
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? ☩ 
FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ☩ trop souvent je le crains 
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on sait tous les deux que maman avait la cuisse légère 