7 ANS - VAL FIRMIN
Dans ses bras se nichait une petite boule de plumes informe, habituellement grise et blanche et pourtant maculée de nombreuses tâches pourpre. C'est l’œil encore humide que le jeune garçon la portait avec une grande délicatesse, comme si au moindre mouvement brusque, celle-ci risquait de se briser en mille morceaux. Pressant le pas aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient, il déboula dans la maisonnette de ses parents, totalement paniqué et à bout de souffle. Il ne fallut que quelques secondes à son regard vif pour localiser sa tendre mère.
« Hiccups ! » s’exclama-t-elle a la vu de son fils recouvert de boue de la tête au pied. Retirant la terre de sur son visage d’un geste ample, elle découvrit alors de nombreux hématomes et coupures sans gravité sur sa peau pâle.
« Que s’est-il passé ? Ou plutôt, qu’est-ce que tu as encore fait ! ». Offusqué par les accusations que sa mère tenait contre lui, son petit air triste disparu soudainement pour ne laisser place qu’à la stupéfaction :
« Mais m’man ! C’est eux m’man, j'ai rien fait d'mal ! Ils étaient encore e’train taper de p’vres bêtes ! Alors j’leur suis passé dessus de la même f’çon qu’eux !..Et puis..Aie ! ». L’écoutant d’une oreille distraite, sa mère avait déjà sorti une bassine d’eau et s’était attelée à la tâche avec beaucoup d’intérêt, retirant terre et sang, nettoyant du mieux possible les petites plaies du corps de son fils. Elle le connaissait que trop bien à présent. Ce n’était jamais de sa faute et elle n’en doutait pas, seulement elle se faisait du sang d'encre pour lui, constamment. Depuis son plus jeune âge, il avait ce don pour s’attirer les ennuis et elle ne craignait qu’un jour, cela ne lui attire de graves ennuis.
« Faut sauver l’poulet m’man ! J’veux pas qu’il parte…». Tendant le volatile jusque sous le nez de sa tendre mère, il se mit à la regarder de son air suppliant. Elle avait toujours été la meilleure à ses yeux. Pouvant absolument tout régler et trouvant des solutions à n’en plus savoir quoi faire.
« Oh, Hiccups… ». D’un petit mouvement de tête, elle lui fit comprendre qu’elle ne pouvait rien faire pour soigner cette pauvre bête. Elle était même incapable de dire si celle-ci était encore vivante ou non, mais ne voulant pas meurtrir son fils plus qu’il ne l’était déjà, elle se contenta de glisser l’une de ses mains le long de son visage, en guise de réconfort sans doute.
« On ne peut plus rien faire pour elle malheureusement, sauf peut-être lui trouver un endroit pour qu'elle repose en paix ? ». Seulement elle le savait, même le plus beau de ses sourires ne parviendrait pas à consoler le garçon trop têtu.
Comprenant peu à peu le message de sa mère, il sentait les larmes lui monter aux yeux, mais refusait de les laisser s’échapper. Les garçons ne pleuraient pas. Lui qui s’était battu avec les autres sagouins du village dans le but de sauver cet animal. S’il mourrait, alors tout cela n’aura été que perte de temps, un échec. Hiccups n’était pas comme les autres de son âge, déjà bien bâti et vif. Non lui était…Un tas d’os qui manquait de s’effondrer à la moindre rafale de vent excédant les 25noeuds. Et ça, il ne pouvait plus le supporter, il n’accepterait pas de se faire humilier de la sorte une fois de plus. Rabattant ses bras contre son torse pour empêcher sa mère de saisir
son animal, il se recroquevilla sur lui-même, se mettant à prier de toutes ses forces pour que celui-ci jouisse de la vie ne serait-ce que quelques jours de plus.
« Hiccups... dit-elle calmement.
Il est trop tar... ». Interrompue par la chute de son fils qui venait de perdre soudainement connaissance sous ses yeux, elle se jeta à ses côtés avant de le saisir dans ses bras. Si sa chute l’avait blessé au coude gauche, sa tête semblait avoir été épargnée, mais l’incompréhension était lisible sur le visage de la jeune femme paniquée. Ce n’était pas son genre de jouer la comédie en simulant quelconque malaise, ils ne l’avaient pas élevé ainsi. Alors pourquoi ? Que s’était-il passé ? C’est uniquement lorsqu’elle vit la poule se mouvoir à côté d’elle sur le sol, comme si de rien était, qu’elle comprit ce qu'Hiccups venait de faire. D’abord immobile, elle finit par étreindre son fils de toutes ses forces, car cette fois-ci les rôles s’étaient inversés, ce n’était plus Hiccups qui versait des larmes, mais bien sa mère.
20ANS - CONFRONTATION
L’immatériel, royaume où les démons sont maîtres et dans lequel votre corps n’est plus qu’un mince souvenir auquel se raccrocher pour ne pas sombrer dans la démence. Royaume, où votre esprit vagabonde librement, où bon lui semble et quand bon lui semble. Chaque mage se devait d’y être confronter au moins une fois dans sa vie, le but étant de savoir si celui-ci est suffisamment puissant pour résister à l’appel d’un démon. Et le grand jour était enfin arrivé pour Hiccups, le jour de faire ses preuves devant tous ces templiers prêts à lui ôter la vie en cas de doute, aussi infime soit-il. Progressant avec prudence sur cette terre hostile, il se remémorait avec tant de bien que de mal tout ce qu’il avait pu apprendre durant ces onze dernières années enfermé dans la tour. Mais ce qu’il venait de rencontrer le fit sortir de ses pensées, le laissant pour le moins dubitatif...Pour tout vous dire, il s’attendait à trouver bien des choses lors de son épreuve mais ça…Non c’était impossible.
« Hiccups ! » dit l’homme qui se tenait face à lui, sur un ton que le jeune mage connaissait que trop bien aujourd’hui.
« Evan !» répondit-il sur le même ton, comme si sa présence en ces lieux était tout à fait banale, hors ça ne l’était absolument pas. Seuls ceux qui possédaient des dons pouvaient se balader ainsi dans l’immatériel, même le plus mauvais des apprentis savait ça. Alors pourquoi ?
« Les templiers m’ont envoyé ici dans le but te venir en aide. Il était clair que tu n’y parviendrais pas tout seul. Et tu le sais tout aussi bien que moi : ils ont raison. Alors allons y, ne perdons pas de temps ! Par où faut-il commencer ?». D’un petit branlement de tête comme pour approuver les dires de son ami, Hiccups se contenta d’un petit haussement de sourcil avant de tourner les talons.
« Mon cher Evan…Tu es un traître. Et terriblement mauvais qui plus est, désolé de te dire ça. ET ! Tu devrais avoir honte de te présenter ici, devant moi, dans le but de me faire échouer. » D’un air tout aussi catégorique que le ton de sa voix, Hiccups se contenta d’ignorer l’indignation qui s’était alors dessiné sur les traits de son compagnon.
Plus ils progressaient et plus l’intelligence d'Evan semblait chuter dans des profondeurs abyssales, au plus grand amusement du jeune mage. Lui qui n’aurait jamais Ô grand jamais, pu le traiter de la sorte de "l’autre côté". Cette petite virée dans l’immatériel avait du bon en fin de compte, Hiccups s’y plairait presque ! Tandis que les épreuves s’enchainaient et que le temps s’écoulait, ils finirent par atteindre Le Démon, celui qui s’était joué de lui durant des minutes qui lui avait semblé être des heures. Ce démon qu’il venait de terrasser avec l’aide d'Evan et qui s’était révélé être…Faible.
« MAIS POURQUOI ÊTES-VOUS AUSSI…NAZES ?» hurla t-il à plein poumons comme pour extérioriser sa frustration. C’est sur un plissement de sourcils qu’il finit par soupirer, désespéré devant la tournure qu’avaient pris les évènements. Hiccups s’attendait réellement à quelque chose de difficile, titanesque même ! La confrontation, l’épreuve tant redoutée des mages de la tour du cercle. Au lieu de ça ? Rien, quelle absurdité, quelle déception. Pour tout vous dire, il n’attendait même pas une réponse. Mais si ce démon n’était pas l’épreuve finale, dans ce cas, ça ne pouvait être que son très cher ami, Evan.
Alors qu’il s’écartait de quelques mètres, il leva les paumes vers le ciel, tournant sur lui-même, s’adressant au vide comme ci les templiers pouvaient l’entendre de là où il était, il désigna du doigt Evan :
« POURQUOI AVOIR PEUR D'UNE CHOSE COMME ÇA ? !!! MÊME MA GRAND-MÈRE EST BIEN PLUS PUISSANTE QU'EUX ! ». Si provoquer n’était pas le but de cette épreuve, alors il était clair qu'Hiccups venait de la louper de façon magistrale. Seulement, les choses ne semblait pas se dégrader pour autant, son compagnon n’avait toujours rien tenté contre lui, du moins pas directement, et semblait même passif devant les évènements. Il était…toujours aussi simplet, du moins c’est ce qu’il pensait avant que celui-ci ne s’approche, posant sa main sur son épaule, un sourire en coin.
« …T'es pas sérieux… » murmura t-il alors d’un air suppliant, la mine littéralement désemparé. S’en était trop, Hiccup ne savait plus quoi faire ni quoi penser de cette fameuse confrontation. Où était le piège, où était la réalité, où était l’épreuve tout simplement. Quel était le véritable but de tout ceci ?! Face à lui, l'Evan qu’il ne parvenait à reconnaître s’était transformé en…Et bien en sa grand-mère adorée...? L’image qu’il avait gardée de celle-ci avant d’être envoyé à la tour bien évidement.
« QUELLE HORREUR, QUELLE TRAGÉDIE ! ...Et c’est pas contre toi grand-mère, tu n’es pas une abomination. Enfin si pour le coup tu en es une, mais…Enfin tu es très belle, je t’aime fort, tu me manques terriblement, vous me manquez tous affreusement. MAIS…Pas maintenant, t'comprends ? ». Comme flattée par de tels propos à son égard, la vieille femme se mit à sourire, dégageant les quelques mèches pâles qui lui obstruaient la vue, elle passa ses mains le long de ses hanches dodues, de façon sensuelle :
« Ô ! Et bien…Merci jeune et bel étalon ! Je peux t’en offrir bien plus si tu restes avec moi, à mes côtés, pour l'éternité. ». D’un sourire à la fois angoissé et écœuré, le garçon s’écarta rapidement de la vieille femme avant de reporter son attention sur le démon du…Désir ? De la folie ? De l'absurdité ?
« Parmi tous…Il fallait que ce soit ça…Et qu’il prenne l’apparence de ma grand-mère ! VOUS N’ÊTES PAS SÉRIEUX SI ?! ». Il voulait à présent en finir et le plus rapidement si possible. Il ne supporterait pas de rester ici une minute de plus, pas avec… Evan, ou bien sa grand-mère ou..La chose qui se trouvait à ses côtés ! Tout ceci n’avait définitivement
aucun sens ! Si cette épreuve était là pour le rendre complètement fou, alors… C’était une grande réussite ! Alors que le démon tentait de séduire sa proie avec ses flasques atouts inexistants, Hiccups se retenait quant à lui de ne pas régurgiter le contenu de son estomac.
« TRÈS BIEN S’EN EST ASSEZ ! FINISSONS-EN ! J’AI PERDU ASSEZ DE TEMPS COMME CA » « Vraiment… ? Comme c’est regrettable…C’est comme tu voudras. Je récupérerai ce qui me revient de droit par la force ! »***
«Il vient de bouger ! Hiccups ? Est-ce que tu m’entends ? Hiccups !! » « Ah….Pas si fort…Chut, pitié » Le mal de crâne était tel qu’il ne pouvait dire à ce moment précis s’il était vivant ou mort, mais à peine avait-il entrouvert les yeux, non sans difficultés, qu’il réussit à distinguer un visage familier, celui d’une très bonne amie. Cela signifiait donc qu’il avait réussi…? Avec son aide, il parvint à se redresser, se rendant compte qu’il se trouvait dans le dortoir Est et en un seul morceau qui plus est.
« Alors ?! Comment était-ce ? » « Et bien.. » Hiccups semblait ignorer comment les choses s’étaient réellement déroulées sur la fin et à vrai dire il s’en fichait royalement, la dernière chose qu’il se souvenait étant son affrontement avec sa grand-mère... Tout ce qui comptait à ses yeux était sa réussite. Jamais il ne parlerait de ce qui s’était passé là-bas, d'un part car cela était défendu et d'autre part...Car il ne voulait tout simplement plus jamais y penser. Plus, jamais.
«…C’était terrifiant. » 28ANS - VERCHIEL
"La vie à la tour du cercle n'était pas aussi terrible que l'on voudrait nous le faire croire. Certes il s'agissait d'un endroit régi par de nombreuses règles, toutes plus strictes les unes que les autres, mais cela est-il vraiment différent des autres lieux de Thédas ? Je n'en suis toujours pas convaincu. Chaque contrée, chaque village, à ses propres règles fixées depuis déjà de nombreuses décennies dans l'unique but d'assurer une bonne cohabitation entre les différentes communautés qui s'y trouvent. Vivre en harmonie, voilà ce qu'ils avaient essayé de créer dans cette tour, même s'il fallait bien avouer que cela avait été fait avec une certaine maladresse..."
Avec le temps, on pense connaitre les autres, avoir réussi en quelques sortes à les comprendre et même être devenu des confidents pour eux. Mais cela n'est qu'illusion et naïveté. L'instinct est plus fort que la raison et cela, Hiccups l'avait constaté lors de l'explosion des laboratoires de la tour du cercle il y avait une semaine de ça. Des personnes qu'il avait côtoyé tous les jours depuis son arrivée à la tour avaient retourné leur veste pour user de la magie du sang. Oh oui... Il y en avait partout, du sang. Hiccups ne pourrait plus jamais s'enlever ces images de son esprit. Des mages expérimentés comme de nouvelles têtes, tous sans exceptions semblaient sombrer les un après les autres dans cette folie. Hiccups les pensaient plus forts que cela, céder ainsi dans cette solution de facilité qu'était la magie du sang. Car oui, c'est ainsi qu'il caractérisait cette pratique. Parcourant les couloirs de la tour le souffle court à la recherche d'Emrys, il tomba nez à nez avec un groupe de templiers qui semblaient vouloir empêcher deux jeunes mages de prendre la fuite. À peine avait-il eu le temps de courir dans leur direction, sans doute pour les morts inutiles, que l'une des mages avait déjà planté une dague dans sa main, déchaînant par la même occasion la puissance de cette magie défendue. En quelques secondes à peine, les templiers s'étaient retrouvés sur le sol et vidé de toute vitalité tendit que la jeune mage elle, succombait à la gourmandise de la magie du sang, rendant son dernier souffle dans les bras de son amie. Pourquoi fallait donc en arriver à de telles extrémités ? N'y avait-il pas un moyen de s'entendre ? De passer outre la violence ?
Seulement, les choses n'allaient pas en s'arrangeant quand un autre templier arriva dans leur direction, arme à la main et bien décidé à leur faire passer l'envie de se rebeller. De son côté, la deuxième mage s'était complètement évaporée, laissant pour seul responsable de ce massacre Hiccups, debout au beau milieu de ce bain de sang les bras ballants. Accusé à tort d'un acte qu'il n'aurait Ô grand jamais commis, il dut user à son tour de la magie pour empêcher le templier de s'en prendre à lui. La magie entropique étant ici la meilleure solution, selon lui. La seule chose qu'il n'avait pas prévue était que sa magie se révélerait tout bonnement inutile face à ce templier, qui était déjà remontée à bloc. Impuissant, Hiccups le voyait foncer droit sur lui et étant incapable de bouger le moindre de ces membres tremblants attendait le coup libérateur. Sa fin, il la voyait déjà, mais Hiccups ne voulait pas mourir. Pas comme ça, pas seul sans que personne ne sache comment il était mort. Il devait encore fait tant de choses. Revoir sa famille, devenir Archimage, faire l'amour à Emrys...Des tas de choses improbables comme celles-ci qui avaient jusqu'à présent réussit à lui donner la force de se lever tous les matins. Et puis, il ne pouvait pas abandonner Emrys ici, seule. Son regard se porta alors sur la flaque de sang dans laquelle il se trouvait depuis déjà plusieurs longues secondes. Et si...Et s'il usait de la magie du sang...? Il pourrait alors s'en sortir vivant...? Oui, la voilà La solution. Alors qu'il s'apprêtait à céder comme bien d'autres mages avant lui, un autre pensionnaire de la tour bondit sur le templier pour lui asséner un coup fatal à la gorge, coupant par la même occasion Hiccups dans sa folie. Ce mage, il le connaissait, qui était-ce déjà...? Rio..Led..Jer..Non, il ne parvenait pas à remettre la main dessus encore sous le choque, le temps semblait tourner au ralentit et pourtant les événements semblaient s'enchaîner à une vitesse fulgurante et surtout semblaient totalement lui échapper. Le mage, qui venait de lui sauver la vie, repartit aussi vite qu'il était arrivé, criant à Hiccups de s'enfuir. Mais s'enfuir où...? Il n'avait nulle part où se rendre. Sortant peu à peu de sa transe, le jeune mage retrouva alors ses esprits avant de se rendre compte de ce qu'il avait eu l'intention de faire. La magie du sang. "Plus jamais" : Voilà ce qu'il s'était juré lors de sa fuite.
***
Se cacher de la chantrie était beaucoup plus difficile qu'il ne l'avait imaginé. Cela faisait à peine quelques jours qu'il jouissait de cette "liberté" et pourtant la mort semblait se rapprocher de lui à chaque pas qu'il parcourait. C'est alors que lui vint une idée.Il était clair qu'Hiccups ne pourrait pas éternellement leur échapper : trop faible physiquement, pas assez doué en furtivité et encore moins à la course à pied mais heureusement, assez compétent en alchimie. Ainsi naquit Asceline, la vieille shaman. Il ne lui avait suffi que de quelques ingrédients et d'une bonne dose de savoir faire pour créer une potion de vieillissement. Certes, il lui manquait de précieux ingrédients qu'il n'aurait eu aucun mal à trouver dans son laboratoire à la tour du cercle, mais il savait avec quoi les remplacer. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Seulement la chance semblait vraisemblablement l'avoir abandonné. Cette potion s'était révélée efficace, mais également persistante. Si son effet devait se dissiper au bout de plusieurs, heures grand maximum, celle-ci semblait définitive... Paniqué comme jamais à l'idée de devoir rester dans le corps d'une vieille femme pour le restant de ses jours (qui semblaient être à présent compter vu l'état de la vieille peau), Hiccups avala antidote sur antidote, sans aucun résultat visible.
Depuis deux jours, le sortilège semblait s'être stabilisé : la journée grand-mère, la nuit retour du beau et jeune homme qu'il était. Même si l'antidote ne marchait pas totalement, cela lui permettrait pendant un temps de se cacher le jour et de se déplacer la nuit, il s'agissait d'un bon compromis. Avec de bonnes recherches, il parviendrait bien à trouver un remède définitif à cette potion de vieillissement. Il faut dire que remplacer une dent de griffon par une dent d'écureuil aurait forcément des conséquences lors de l'ingestion de cette fameuse potion...Hiccups était certes doué, mais ne pouvait pas non plus faire des merveilles, il ne s'agissait que d'un Homme après tout.