▬ Naissance du clan
Le clan dalatien des Varalasan parcourt les terres de Thédas depuis environ 150 ans. Il s’est formé durant l’ère des Tours à la suite d’une scission au sein du clan Haven’nel, lorsque Varalasan, alors Premier de l’Archiviste Uedhen, choisit de fonder son propre clan après une mésentente avec son maître. Bien que les tenants et aboutissants de cette dispute restent obscurs, il semblerait qu’elle ait eu pour origine l’arrivée d’un nouveau membre parmi les Haven’nel, dont Varalasan réprouvait la présence. Sept Dalatiens le suivirent alors, et ils furent peu à peu rejoints par d’autres elfes qui constituèrent après quelques années un groupe viable et autonome.
Le clan parcourait les routes de tous les royaumes de Thédas, hormis celles de Tevinter pour d’évidentes raisons de prudence. Ils recherchaient volontiers le contact avec d’autres clans, et passaient parfois quelques semaines à proximité de leurs campements. Cette sociabilité leur a valu de connaître de nombreuses communautés, favorisant ainsi le commerce, l’échange de connaissances et de nouvelles, ainsi que les mariages hors du clan et, par conséquent, le renouvellement de leur sang dalatien. Ils évitèrent néanmoins le clan Haven’nel durant de longues années, avant que celui-ci ne finisse par disparaître au cours de l’ère des Ténèbres, faute d’Archiviste pour prendre la relève – certains membres du clan se joignirent alors aux Varalasan, et les autres intégrèrent d’autres communautés.


▬ Trépas et renaissance
En 5:07 des Exaltés, le clan se constituait de vingt-huit individus, guidés par l’Archiviste Nesiara. Il se trouvait au Névarra lorsqu’il fut la cible de braconniers humains, intéressés par les bois de leurs hahls. Les Dalatiens tentèrent de défendre leurs montures, mais les Shemlens étaient trop nombreux, bien équipés, et profitèrent de l’effet de surprise. Le clan fut décimé, et seuls survécurent Harand, Premier de Nesiara alors âgé de 22 ans, et Serani, une vieille tisserande.
Harand confia Serani à un autre clan, les Eneris, durant quelques mois, et après avoir vengé ses compagnons, erra seul dans Thédas. Il revint finalement chercher la vieille femme et ils reprirent la route ensemble, reformant à eux deux le clan Varalasan. Bientôt se joignirent à eux d’autres elfes, citadins ou dalatiens en quête d’une nouvelle vie. Serani mourut deux ans après la décimation du clan et fut enterrée avec les siens à la frontière névarrane, au cœur d'un bosquet.

Avec l'Enclin, des dalatiens privés de clan ou des citadins exilés ont demandé à rejoindre les Varalasan. Fidèle à ses principes, Harand les a volontiers accueillis, et le clan compte à présent une vingtaine d'individus, dont les six membres de base.
(Pour en savoir plus sur les personnages jouables, vous pouvez consulter cette liste de PV.)

Comme tous les clans dalatiens, les Varalasan sont des nomades. Ils parcourent les routes de Thédas d’Orlaïs à Antiva, et jusque dans les Terres du Sud. En raison de leur petit nombre, ils sont extrêmement mobiles et s’attardent rarement au même endroit. Leur faible population les oblige à s’arrêter à proximité des villes shemlens pour s’approvisionner en denrées alimentaires, deux chasseurs ne suffisant pas toujours à nourrir le camp. Ils vendent alors peaux, dents et griffes, ainsi que des articles en bois, en tissu, des potions et des cataplasmes.
Les Varalasan n’ont jamais manifesté de prédispositions exacerbées pour la magie. Les Archivistes n’avaient la plupart du temps qu’un apprenti, rarement deux, et l’exclusion d’un Troisième ne s’est jamais avérée nécessaire.
Il n’y a pas eu de naissance – ni même de mariage – depuis la décimation du clan quatre ans auparavant.

Le clan est ouvert à tout elfe qui demande à l’intégrer, qu’il soit citadin ou dalatien. L’Archiviste ne pose aucune question et accepte tous ceux qui souhaitent se joindre à eux.

Au cours de ces dernières années, les Varalasan ont eu des contacts importants avec les clans suivants :


Depuis leur "renaissance", les Varalasan n’ont encore rencontré aucune autre communauté dalatienne. Harand en évite sciemment certaines…