« Assurément, Madame ! qu'on entend gueuler par-dessus les fourrés, mon séjour en votre demeure ne saurait m'être désagréable ! » « Arrête. Pitié, arrête... » Les bras que Marsolin tendaient en direction du ciel retombent mollement contre ses flancs de métal. Cette armure, qui lui semblait déjà trop grande il y a deux minutes, n'en est maintenant que plus impressionnante ; c'est le regard de Vigias. L'échanson n'aime pas bien quand il le dévisage comme il le fait. Ça le juge. Ça le transperce. Ça lui souffle à la tronche qu'il n'est rien qu'un bouseux. « Pour commencer, jamais je ne dirais assurément, soulève-t-il l'évidence d'un haussement du sourcil. C'est bien trop nouveaux-riches. » Naturellement, le valet acquiesce. Il s'excuse, silencieux, d'avoir seulement imaginé que cela conviendrait. Ce jeu de comédien... eh bien, c'est tout à fait de la merde, voilà ! Et il est aussitôt déçu de s'être montré décevant. Mais on ne s'attarde pas sur les états de son âme :  « Et, déplaisant, plutôt que désagréable... m'être désagréable. Regarde donc. M'être désagréable, qu'il répète et récite. Tu vois, c'est laid, c'est dégoûtant. Ça ne se dit pas. Ça se vomit. » Le baron de Fonmondargues retrousse les manches crasses de l'habit échangé. « Fais donc un effort. Ce n'est pas la duchesse de Val Firmin, d'accord, mais tout de même : il y a le prestige ! » « Le prestige, Messire ? » « Ne m'appelle plus Messire dorénavant. » « Enfin, Messire ! » « Mars... si tu ne fais pas ce que je te commande, je te bats jusqu'au sang et j'envoie ce qu'il reste de ton fémur à tes parents. » Le bouffon incline la tête pour autant que le gorgerin d'acier le lui permet. « Bien. Recommence, maintenant. » « Avant, Mess – avant, pourriez-vous me dire encore pourquoi devons-nous échanger nos places ? » « Car il me plairait de découvrir si la dame me trouverait de la noblesse quand même je suis vêtu de tes haillons ! » « Mais si elle penche quand même vers moi ? » « Enfin, mon brave Marsolin ! Personne d'autre que ta mère ou ta cousine ne pencherait vers toi ! »  

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« Pourriez-vous dire à votre laquais de détourner les yeux ? Cet air de cochard, vraiment... c'est insoutenable. » Elle... c'est bien Vigias qu'elle désigne de cet air de dégoût ? Marsolin ne s'aperçoit qu'à présent qu'il s'est à moitié relevé rien que de l'avoir entendue. « Qu'y a-t-il, mon ami ?... » Quand elle l'interroge, le docile se rassoit plutôt que de répondre. Pendant ce temps, le baron déguisé en valet s'approche davantage. Il prend bien des détours, mais elle le fusille tout de même du regard : « Bon sang mais écarte-toi, sale bête ! » Alors, bien entendu, le naturel de serviteur se réveille et le masque de gentilhomme tombe – c'est viscéral, vraiment plus fort que lui. Il s'entend gueuler d'un accent tranché : « Eh oh, elle va se calmer, la gueuse ! » La femme en reste stupéfaite. « C'est pas au débile du coin qu'elle s'adresse, la souillon ! Pis, elle est pas si belle ! Vous parlez au baron Vigias de Fonmondargues, que Mars désigne le concerné. Alors vous fermiez bien votre mouille et vous reposez vot' cul sur vot' siège. Un peu de savoir-vivre, merde ! On croirait les débiles consanguins de Mont-de-glace pendant leur festival d'la stalagtique ! »

PSEUDO ☩ dante. AGE ☩ j'ai connu ta mère. COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? ☩ dans les fesses à Vigias. FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ☩ jamais, j'vous déteste. CRÉDITS IMAGES ☩ davinci / tumblr et Machine / avatar.

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✥ [i]gregg chillin[/i] - <span style="font-size: 10px;">[url=http://chroniques-de-thedas.forumactif.org/u111]MARSOLIN[/url]</span>